L’après vote blanc…Quoi..? Qui..? Comment..?

publiée le : 03 juin 2011

« Parce que les lois étaient mal faites, on a trouvé les hommes paresseux - parce qu’ils étaient paresseux on les a mis dans l’esclavage »
-Montesquieu-

« Réponse à la Question clé »
Un vote blanc massif: pourquoi? et l’après ?
 

Introduction:

Synthèse des Analyses , des Etudes et des Propositions du C.E.P.F.E:
S’il est un fait qui s’impose à l’ensemble des peuples de la communauté européenne, c’est bien l’incapacité des régimes de partis à reconnaître toutes leurs responsabilités dans les processus actuels de déliquescence généralisée. Et pourtant! au fil des 20 dernières années, alors que l’exigence morale, commandait, face à la pression du lobbyisme de préserver les intérêts des Etats de l’Union Européenne, c’est-à-dire, de préserver les intérêts des citoyens de l’Europe, les représentants élu de ces régimes se sont conduits comme « larrons en foire! » Ainsi, comme s’il s’agissait d’une nécessité imposée par le respect des règles économiques, c’est aux puissances de la finance et des marchés qu’ils ont abandonnés les clés, qui d’ordinaire, permettent à l’état d’assurer les équilibres économiques et sociaux de la nation.Or, cette perte de crédibilité qui désormais frappe les régimes occidentaux, résulte de cette insolente désinvolture. La preuve directe de ces irresponsabilités, réside dans cette suffisance, toujours égale à leurs insuffisances! Ces attitudes politiciennes sont matérialisées par le fait qu’ils n’ont toujours pas eu le courage de faire leur mea-culpa. En persévérant dans ce déni d’inventaire, ils signent leurs inaptitudes à appréhender la « nouvelle donne » et par là, à répondre aux exigences universellement attendues par les civilisations du 21ème siècle.

C’est à dire, la réelle démocratie, par l’appropriation du pouvoir par le peuple, pour le peuple tout entier.

Certes, dans la géopolitique occidentale du 20ème siècle, les systèmes politiques d’Occident étaient conditionnés par l’affrontement idéologique des blocs Est/Ouest. Ces régimes multipartistes avaient alors toute leur raison d’être. Or, dans la donne actuelle, en dépit des efforts louables consentis par nombre de femmes et d’hommes ayant eu foi dans l’engagement politique, les attentes les plus légitimes du peuple ne furent que très rarement satisfaites. Les réponses aux problèmes techniques de tous ordres qui se posent aux communautés d’Occident, restent dominées par des considérations électoralistes et idéologiques. Ces procédés, héritage d’une époque révolue, ont eu pour effet, avec le carriérisme politique, de déconnecter ces régimes de partis de la réelle condition des peuples et du quotidien du citoyen. Ce système qui procède des luttes idéologiques du 20ème siècle a vécu! Cependant, en dépit de ce fait patent, avec pour corollaire, une faillite globale, les partis politiques demeurent incapables de s’auto réformer.!

Les électorats occidentaux se trouvent ainsi être les prisonniers de ces régimes de simulacres démocratiques!

En effet, hormis les alternatives aux étiquettes passéistes, ces régimes ne proposent d’autres perspectives aux citoyens, que sacrifices dans l’acceptation d’iniquités de tous ordres. Cela sans but, sinon celui de servir les causes politiciennes, celles des nantis du système et celles, aveugles, boulimiques et antisociales du grand capital.

Ainsi, à chaque élection, il s’agit pour majorité de citoyens, d’un véritable enfermement au sein d’un système dans lequel ils ne se reconnaissent plus! Ils ne peuvent moralement lui accorder leur confiance!

Face à cette mainmise sur la liberté d’apprécier et de décider, seules deux options s’offrent à l’électorat.

  • Option1) Un choix d’arrière garde: reliquat des clivages gauche/droite, dont les identifications idéologiques sont désormais à mettre au musée de l’histoire! De ce fait, l’expression des urnes, découle davantage d’un rejet du « camp  adverse » que d’une véritable adhésion de cœur et d’esprit.
  • Option2) Un rejet du système: Il est exprimé par l’abstention, par le vote nul, ou par le vote blanc. Le tout pouvant atteindre plus de 60% des inscrits. Toutefois, en dépit de la récurrence de ces signaux de détresse populaire, ces régimes aux représentations majoritaires ( majorité d’une minorité de suffrages par rapport aux inscrits) s’installent au pouvoir au nom du peuple tout entier! Il s’agit là de graves entorses faites aux règles élémentaires de la démocratie. C’est ainsi que lors de l’élection Présidentielle de 2007, la victoire fut établie sur le score de 37,82% des inscrits, et l’élection du Président de la République française fut,selon la règle en vigueur, validée par le conseil constitutionnel… !

Démonstration est faite,(s’il en était encore besoin..?) de cette grossière parodie de la démocratie, avec pour bilan, ses désastreuses implications !.D’autant plus qu’à la suite de l’implosion du bloc de l’est, la « nouvelle donne » mondiale, ouvrait des perspectives considérables pour l’Europe et l’humanité du 21ème siècle! En fait,elle expose et place, au contraire, notre pays, comme d’ailleurs ceux de l’Union Européenne et de tout l’Occident, dans un chaos politique, économique et moral absolument dramatique! Ceci est la résultante, non pas de l’inaptitude des peuples à vivre libres et ensemble, mais de la collusion du système sophiste des partis et des forces aveugles et égoïstes de l’ultra libéralisme.

Sur ce constat de fait, il est avéré que les états occidentaux sont désormais gouvernés par des régimes politiques tyranniques. Mais ce qui est d’autant plus grave, c’est que ces régimes de parodie démocratique sont dépourvus de réel pouvoir, donc incapables de changer la donne!

Ceci ne doit cependant pas nous faire oublier les dictatures et l’affligeante condition de vie de nombre de peuples dans le monde!!! Cela nous concerne aussi, car la non prise en compte de ces problèmes globaux ne sera pas sans conséquences pour nous. Cela déterminera le futur de tous.!

Dès lors, sur la base des concepts de la réelle démocratie, le moment venu, il importera aux citoyens du monde de faire en sorte que ces régimes de dictature soient destitués.

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Pour ce qui nous concerne, Concitoyennes et Concitoyens français! Seul un vote blanc massif, porté par un projet pour l’homme, est en mesure d’accomplir démocratiquement et pacifiquement cet urgent changement de régime. Il s’agit de l’unique clé à même d’ouvrir la voie de la réelle démocratie. De là, à partir des assemblées (1) représentatives de l’ensemble des sphères socioprofessionnelles, sur la base de consensus, les révolutions sociales, morales, économiques et fiscales se réaliseront conformément aux attentes légitimes des français. Et, par référence, (2) dans le respect des cultures et des mœurs, répondront aux attentes de tous ces peuples d’Europe et du monde, en quête de liberté, de dignité et de paix, dans la justice sociale.

- Tel est le sens de l’engagement moral du C.E.P.F.E.-

Le déclencheur de cet engagement a trouvé ses origines dans l’exercice effectif d’un vécu professionnel, et aussi, dans l’écoute, s’agissant des conditions iniques réservées à certaines catégories du monde du travail. C’est au-delà de la sphère professionnelle personnelle qu’il a fallu se hisser pour bien appréhender et comprendre les mécanismes à l’origine des apriorismes catégoriels et des injustices sociales. La rencontre de sommités contemporaines et la lecture d’ouvrages, traitant d’économie, de philosophie, de sociologie et d’histoire, ont été les éléments déterminants pour comprendre l’origine des idéologies, les causes de leurs dérives et de leurs échecs économiques et sociaux. Cela a permis de mesurer l’ampleur des responsabilités des systèmes politiques dans la crise mondiale actuelle. Ce parcours effectué à la marge de l’activité professionnelle, fut une « retraite » propice à la perception de l’autre, aux études et à la compréhension de la chose publique. Ces refuges intellectuels, constamment en lisière de l’activité, ont permis d’appréhender les multiples incidences générées par le sophisme, la démagogie et l’irresponsabilité du carriérisme politique. Ce parcours multidisciplinaire fut instructif par le fait qu’il a permis une exposition réelle aux iniquités commerciales, sociales et fiscales, mais aussi, de découvrir les jouissances austères de l’étude et de la réflexion.

Altruisme et aversion aux injustices sociales et fiscales, ont été les ressorts pour mener ces travaux dans la rationnalité. Ils ont permis de déceler les signes avant-coureurs de la fin du système des régimes de partis, puis d’en rechercher les alternatives. Ainsi, au stade actuel, s’est imposé, par civisme, conviction européenne et foi en l’homme, l’appel pour une révolution des intelligences par laquelle la communauté toute entière sort glorieuse et vénérable! Sans conteste, l’appel à un vote blanc massif, lors de la présidentielle de 2012, est une modalité révolutionnaire, conforme aux règles démocratiques. (3)

1) Voir charte du cepfe, article(d).
2) S’ils acceptent d’en saisir le bien fondé!(?).
3) Voir qu’est ce que l’état? Au constat de fin de régime du cepfe, page 3.

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La création, il y a plus de 20 ans, et les options sociétales du Cercle d’Etudes et Propositions pour la France et l’Europe, découle de ce parcours de vie citoyenne interactive. La réalité du monde actuel, confirme le bien fondé de l’engagement et l’impérieuse nécessité de susciter une prise de conscience collective pour une résistance civique.

S’agissant de cet appel; réponse à la question clé:
L’après vote blanc…Quoi..? Qui..? Comment..?Chronologie de l’après vote blanc: le processus constitutionnel permettant la transition des pouvoirs de l’exécutif et du législatif.

  • a) Considérant les données de l’ensemble des scrutins des 10 dernières années, où, votes nuls, votes blancs et abstentions vont au delà des 55% des inscrits. Considérant également, le ras le bol de nombre toujours plus grand de citoyens( jusque là relativement sécurisés dans leur quotidien, mais aujourd’hui ébranlés dans leurs certitudes, déçus, désabusés par les promesses jamais tenues, inquiets face au futur) mettre la barre à 65% de vote blanc pour bénéficier d’une accréditation de « massif » est une hypothèse autant crédible qu’objective.
  • b) Cette hypothèse étant retenue: Par les urnes, les électrices et les électeurs ont, à hauteur de 35% des inscrits, affirmés leur confiance à l’un des challenger du régime des partis. Cependant, 65% ont votés blanc ce, sur la base d’un projet de société explicite et cohérent, quant à l’esprit et au socle. Ainsi, ils affirment leur volonté d’en finir avec le régime des partis. Ils ont fait le choix de l’émancipation citoyenne. Ils affirment leur volonté d’accéder à la réelle démocratie. Une démocratie édifiée sur la base d’une nouvelle constitution où est réaffirmé solennellement, l’attachement au préambule de la constitution de 1946 ( droits de l’homme et du citoyen ).

Peuple émancipé: ils rejette le soupçon d’inefficacité qui, depuis PLATON, pèse sur l’idée du pouvoir par le peuple.

  • c) A l’issue de ce scrutin, deux hypothèses sont à envisager:
  • Première hypothèse: Le candidat à l’élection Présidentielle (issu du régime des partis) ayant obtenu la majorité des suffrages, (dans la marge minoritaire des 35%) refuse le verdict des urnes, il réfute la validité des 65% de vote blanc exprimés (par rapport aux inscrits). Saisi par le gouvernement, le Conseil Constitutionnel valide et proclame élu le candidat issu d’un parti, ou collusion de partis. Ainsi, selon la règle récusée par le C.E.P.F.E. le candidat du régime des partis, sera le président de tous les Français.(!?) (quel recours..? voir ci-dessous, paragraphe, I)
  • Deuxième hypothèse: Le candidat arrivé en tête (dans la marge minoritaire des 35%) s’incline et accepte le verdict des urnes. Dès-lors, le 8 mai 2012 à 0 heures, il y a vacance du pouvoir Présidentiel.(constitution article7) Le conseil constitutionnel n’a pas la capacité de l’autosaisine.
  • d) L’intérim (Constitution article7 alinéa7) : la vacance n’existe que lorsque la fonction n’a plus de titulaire; décès, démission ou destitution; c’est la signification du vote blanc !
  • e) L’intérim est aussitôt confié au président du sénat ou, si celui-ci est également empêché, au gouvernement.( article7 alinéa8 )
  • f)Les pouvoirsde celui qui est chargé de l’intérim sont limités,(article7 alinéa9)ni dissolution de l’assemblée nationale qui expédie les affaires courantes, ni référendum. Il a pour fonction d’assurer la continuité de l’Etat, la continuité du service public, la continuité de la protection de la santé et de la sécurité des personnes et des biens. Enfin, il est le garant des principes de la souveraineté nationale, tels qu’ils ont été définis par la déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la constitution de 1946.
  • g) La durée de l’intérimn’est pas à priori limitée.(article7 alinéa10)Le temps de cette durée est mis à profit pour la rédaction de la nouvelle constitution de la république. Conjointement, les sphères socioprofessionnelles régionales sont constituées (*). Le procédé électoral et les attributions de pouvoirs des représentants aux assemblées régionales, nationale et européenne sont finalisés. Le mode d’élection du premier des français est revu dans le cadre de la rédaction de la nouvelle constitution .
  • h) L’entrée en vigueur de ce qui précède, intervient après l’approbation du peuple par voie référendaire.
  • i) Dans le cadre de la première hypothèse (le recours…?)Le Président de la république est élu, le conseil constitutionnel a validé l’élection:

Il s’agit là d’une éventualité tout à fait plausible. Et pour cause !!!

Les privilèges indus et les situations acquises des tenants du régime des partis, les intérêts colossaux des puissances de la spéculation financière, des lobbys du commerce international, leurs marchés spéculatifs sur les productions agricoles, sur les matières premières, sur les produits énergétiques, cela, avec le soutien actif et diligent des grands médias, tous détenus par les puissances capitalistiques du CAC 40, constituent une chape puissante! Un magma redoutable! Or, dans la « donne » mondiale actuelle, tels que les régimes de partis de l’union Européenne l’ont laissé dériver, ces ententes collusoires, ont tissé des réseaux sur toute la planète, dont l’opacité des mécanismes annihile toute tentative d’expression réelle de la démocratie. Ainsi, comme évoqué ci-avant, dans le système actuel, les Etats occidentaux ont perdu tout pouvoir pour inverser les processus d’aliénation qui frappent la civilisation occidentale et l’ensemble de l’humanité.

Ce système est parfaitement en phase avec les pouvoirs violents et mafieux de RUSSIE et de CHINE.

Dès lors, dans cette configuration lourde de tous les périls, seul le peuple a le pouvoir, par les urnes, de faire « exploser » cette chape.Il le peut tout d’abord en votant blanc massivement!ENSUITE,dans l’hypothèse du non respect de l’expression des urnes,il lui restera la rue! (1)

La rue en masse, sans violence,dans la dignité, c’est-à-dire, dans le respect de personnes et des biens. Pour étendard, le drapeau de la république. Pour affiches: liberté- égalité- fraternité.

Pour slogan: « Réelle démocratie » Au système des partis:
« dégage !»-Pour faire en sorte que la France soit la France- (2)

(*)Charte du cepfe, article, d/e.
(1) Droits de l’homme( article 2)
(2) Charles de GAULLE

Georges Boulon, Pdt du c.e.p.f.e.


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